L’Espérance rénove, agrandit et construit pour son avenir

L’Espérance, comme d’autres institutions du même type, est confrontée au vieillissement de la population qu’elle accueille. «Notre doyenne est âgée de 84ans», explique le directeur. Une structure destinée aux personnes vieillissantes existe déjà à Etoy et héberge actuellement 28 résidants. Ils ne sont cependant pas tous logés sous le même toit, mais répartis entre plusieurs bâtiments. En outre, les soins qui leur sont prodigués sont localisés dans un autre endroit du site, ce qui complique un peu leur prise en charge. «La structure actuelle n’est plus adaptée aux besoins de nos résidants», explique Jean-Claude Pittet. Le futur bâtiment combinera ainsi hébergement et centre de soins.

Une piscine neuve

Il réunira 30 personnes vieillissantes sous un même toit avec l’avantage d’avoir du personnel médical et soignant à proximité.

L’actuel espace qui accueille une partie des personnes âgées est situé dans le même bâtiment que la piscine. Il sera démoli pour être reconstruit à neuf, y compris évidemment l’espace de natation ouvert au public. Les dimensions du nouveau bassin seront identiques à l’existant, soit 100 m2.

Deuxième volet de ce vaste programme: la rénovation et l’extension des ateliers qui accueillent quelque 170 personnes, internes et externes à l’institution. Ils pourront à terme recevoir 200 personnes. Les ateliers de travail sont répartis entre ceux qui ont une vocation socialisante, à l’origine d’une petite production (poterie, bois, fer, tissage, calumets...), et le Centre de jour, dont les activités sont adaptées aux besoins individuels de chaque résidant.

La direction espère que les travaux puissent débuter au printemps de l’année prochaine. Le chantier devrait durer deux ans et demi. Cela occasionnera tout un chamboulement, étant donné que toutes les personnes travaillant aux ateliers ou participant aux activités du Centre de jour devront être délogées, le temps des travaux, pour prendre place dans des pavillons temporaires en bois. L’Espérance encadre 300 personnes souffrant de déficience intellectuelle, dont plus de 200 en résidence. JOL